À la suite d'une licence en Anthropologie et Ethnomusicologie, puis une licence d'Administration de la Musique et du Spectacle Vivant, Grégoire Mechin poursuit son cursus au sein d'un master en Production et Financement du Spectacle Vivant à l'IESA Arts & Culture.
Bénévole au sein de nombreux festivals de musiques actuelles, il rejoint en 2021, dans le cadre de son parcours, les équipes des Pierrots de la Nuit en tant que médiateur.
Après avoir obtenu un bachelor Chef de Projet événementiel à ISEFAC Bachelor, Jeanne Texier est aujourd'hui médiatrice en service civique chez les Pierrots de la Nuit depuis avril 2022.
Les médiateurs-trices des Pierrots de la Nuit sont le lien entre les lieux de vie nocturne, les noctambules, les riverain-e-s et les pouvoirs publics. Ils interviennent dans la plupart des arrondissements parisiens, et dans tous ceux qui sont particulièrement animés la nuit.
Qu’est-ce-que la médiation sociale ?
La médiation sociale est définie comme un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions de les aider à améliorer une relation ou de régler un conflit qui les oppose.
Si les objectifs de ces pratiques sont variés (règlement des conflits de la vie quotidienne, prévention de la délinquance, intégration des populations en difficulté… ), elles ont souvent comme dénominateur commun leur participation à un réinvestissement collectif des
espaces publics.
Les Pierrots de la Nuit adhèrent à la charte de référence de la médiation sociale et respectent les principes déontologiques garantissant le processus de médiation sociale (plus d’information sur :https://www.francemediation.fr/system/files/2020-0...)
Leur expertise s’exerce à travers plusieurs activités :
Les médiateurs-trices engagent des actions de sensibilisation et de diffusion d'informations auprès des noctambules et des gérant-e-s d’établissements, pour contribuer à l'évolution des comportements et des pratiques. Ils développent une ingénierie de formation portant sur l'amélioration des compétences des gérant-e-s d'établissement en matière de lutte contre les nuisances sonores liées à leur activité. Ils forment les équipes d’événements festifs (bénévoles, vigiles, médiateurs-trices…) à la médiation auprès de noctambules et à la gestion des abords extérieurs de leurs sites. Les médiateurs-trices réalisent des audits auprès des lieux de débits de boisson, les conseillent et les accompagnent dans la mise en place des préconisations.
Les médiateurs-trices contribuent à la résolution de conflits entre riverain-e-s et exploitant-e-s par la mise en place de médiation, la reprise du dialogue, l’accord sur des mesures à mettre en place.
Les médiateurs-trices participent et organisent des réunions avec les parties prenantes afin de favoriser l'expression de chacun, les échanges, de faire remonter les attentes, les contraintes et les propositions d'amélioration. Il s'agit de faciliter la démocratie locale, de mobiliser et d'impliquer les différents acteurs. Ils accompagnent la mise en place de chartes locales de la vie nocturne.
Les médiateurs-trices réalisent des veilles techniques et sociales de nuit, s'imprègnent des changements et évolutions qui s'opèrent au sein des rapports sociaux sur un territoire. Ils contribuent ainsi à l'expertise sociale territoriale, par leurs retours d'expériences et leurs connaissances plus générales liées aux contextes d'intervention.
Enfin, les médiateurs-trices accompagnent les artistes dans leurs tournées de représentations, pour sensibiliser les noctambules au respect du cadre de vie des riverain-e-s et de l’activité des établissements.